Le « Slow Tourisme », découverte d’une tendance du tourisme responsable

Le « Slow Tourisme », découverte d’une tendance du tourisme responsable

En 2017, 79,8% des français possédaient un smartphone. Et en moyenne, nous le consultons 26,6 fois chaque jour (Source Ipsos MORI, 2017). Et c’est le même constat en vacances, impossible de s’en séparer. Pourtant, depuis quelques années déjà, se développe une nouvelle tendance, allant à contre-courant du tourisme traditionnel, trop rapide et trop digitalisé.

C’est le slow tourisme, apparu au début des années 2000. Et on vous l’explique en 4 points.

 

 

Plus lent et plus qualitatif

Le principe est simple : il s’agit de prendre le temps de découvrir une destination, d’apprécier les paysages, en privilégiant notamment des destinations proches et des moyens de transports moins polluants. Ce type de tourisme est donc étroitement lié au tourisme durable et ses formes (écotourisme, solidaire, éthique…) et ses valeurs écologiques.

 

 

Un concept né du Slow Food

Le slow Food est apparu 20 ans plus tôt, en 1989, en Italie. Le slow food suit le même schéma : aller à l’encontre des produits alimentaires provenant de l’industrie, usines ultra-rapides pour consommation ultra-rapide. Consommation à la source, produits provenant de la terre et de nos terroirs sont mots d’or. Une expérience plus conviviale et pour beaucoup, plus appréciable.

 

Un secteur qui ne cessera de se développer

52% de français déclarent être touché par un niveau d’anxiété élevé, et 62% déclarent « manquer de temps ». Dans notre société ultra-rapide, les valeurs du slow tourisme pourrait attirer de nombreux adeptes, comme le fait déjà le slow food.

De plus les régions et départements, pour continuer leurs démarches pour le développement durable, encouragent des projets innovants dans ce sens sur leur territoire.  Les jeunes, moteurs n°1 des innovations futures sont de plus en plus sensibilisés à ces problèmes d’environnement et de société. Ainsi, dans le monde en 2018, 75% des jeunes seraient prêts à accepter d’être payés un peu moins pour travailler dans une entreprise plus responsable et plus contributive.

Les professionnels du tourisme ne sont pas en reste. La montée de la tourismophobie, du surtourisme, sont autant de raisons de penser plus durable, responsable et de prendre en considération d’autres formes de tourisme telles que le slow tourisme.

 

 

Le slow tourisme face à sa nouveauté

Le monde évolue depuis 60 ans vers un tourisme de masse : consommer plus et moins cher. Le concept du slow tourism se heurte ainsi à sa propre nouveauté (moins de 20 ans). En effet, les offres de tourisme responsable pour les touristes manquent encore. D’après une étude de 2012 de Voyager-autrement.com, « un mauvais ajustement entre l’offre et la demande lié à un prix trop élevé (43,9%) et un manque d’informations (32,8%). A cela s’ajoute le manque d’offres (24,8%) qui ne permet pas toujours aux touristes qui voudraient faire un voyage durable de s’orienter vers la destination de leur choix. »